Même dans le cas d’une courte période, la détention entraîne anxiété, dépression et perte d’estime de soi, des émotions négatives qui peuvent avoir un effet dévastateur sur des personnes déjà fragilisées par l’exil et d’autres circonstances. Le syndrome de stress post-traumatique est fréquent chez les ancien·ne·s détenu·e·s. En cela, la détention administrative rend les migrant·es encore plus vulnérables. Elle provoque des troubles de stress post-traumatique parfois à vie. La détention rappelle à de nombreuses personnes des expériences traumatisantes vécues dans leur pays d’origine, où elles ont été privées de leur liberté et de leurs droits fondamentaux. Tout cela est très bien documenté.
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